Madame la ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, il ne vous aura pas échappé que le mouvement engagé contre votre projet de loi est entré dans une phase nouvelle.
Il a débuté par des manifestations dans les rues de nos villes rassemblant des salariés du privé, du public, des lycéens, des étudiants, par l’émergence des « Nuit debout ». Aujourd’hui, la mobilisation s’élargit à des secteurs industriels entiers : les routiers, les dockers, les salariés des raffineries, ceux des transports.
Pourquoi en est-il ainsi ? Parce que le gouvernement est sourd. Non seulement il ne veut pas entendre le mouvement social,…