Madame la ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer, depuis le 20 mai dernier, les tarifs sociaux de l’énergie ont disparu pour laisser place au chèque énergie. Ce dispositif permet aux ménages aux revenus les plus modestes – disposant d’un revenu annuel inférieur à 7 700 euros – de payer une partie de leur facture énergétique. Ce chèque permet d’élargir les tarifs sociaux de l’électricité et du gaz, puisque son montant est progressif, à l’avantage des personnes les plus démunies.
En tant qu’écologistes, nous saluons cette mesure qui se veut solidaire et équitable. Véritable avancée d’une gauche sociale et écologiste, ce nouveau dispositif permet de lier les combats qui nous sont chers : la justice sociale, en débloquant des fonds supplémentaires à destination des plus modestes, et l’écologie, car cette mesure, qui s’inscrit dans le cadre de la loi de transition énergétique, permet d’aider à rénover les logements les plus énergivores.
Aujourd’hui, les Français dépensent en moyenne 1 697 euros pour les énergies domestiques. Mais près de 8 millions de personnes sont en situation de précarité énergétique : elles connaissent de grandes difficultés pour disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à leurs besoins élémentaires. Le chèque énergie se veut l’une des réponses à cette précarité énergétique.
Madame la ministre, pouvez-vous nous éclairer sur les suites que va connaître ce dispositif, aujourd’hui encore expérimental ?