Déjà opérationnel pour quelques services – service-public.fr, je fais la publicité de ces sites car ils ne sont pas encore assez connus –, il permettra dans quelques mois à l’usager d’utiliser un de ses identifiants numériques, par exemple celui des impôts, comme « passe-partout » pour se connecter aux services publics numériques. La rénovation de « service-public.fr », opérationnel début mars 2016, est le premier socle de cette offre de service démultipliée.
Quant à l’usage du logiciel libre dans l’administration, il n’est pas le fruit d’un engagement idéologique – ce qui aurait été légitime –, mais le fruit d’un choix raisonné. L’État « promeut une culture d’usage des licences libres dans les développements de systèmes d’information publics » ; ces mots, je ne les invente pas, ils sont issus de la circulaire Ayrault de 2012 ! Dès lors, il convient d’être logique et de faire disparaître la peur du logiciel libre, que l’on imagine moins sécurisé, voire moins performant, alors que ce n’est pas du tout le cas.