Les smart cities, monsieur le député, ne correspondent pas tout à fait au sujet dont nous débattons aujourd’hui. Je sais toutefois qu’elles vous passionnent : Angers, où vous êtes élu, accueille une communauté très active sur ce sujet, et j’ai appris que vous aviez entrepris – tel un compagnon du Devoir – une tournée des villes de France et d’Europe afin d’étudier les initiatives prises en ce domaine.
Ce qui se passe autour des smart cities – les villes intelligentes – est extrêmement intéressant, notamment vu par le prisme de la transformation numérique. Différentes collectivités locales organisent ainsi des concertations entre les agents et les usagers. À Lyon, à Saint-Denis, à Issy-les-Moulineaux – j’essaie d’être oecuménique – dans diverses communes, existe une volonté d’associer davantage l’ensemble des acteurs, d’utiliser l’outil numérique pour optimiser leurs relations et porter une vision d’innovation publique pour des services publics locaux plus efficaces.
Ce n’est pas – je l’ai dit dans mon propos liminaire – la méthode en elle-même qui fait la différence, mais l’efficacité. Barcelone, par exemple, s’est engagée dans la voie des services connectés, notamment pour ce qui concerne les politiques d’énergie, de déplacement ou d’aménagement urbain, dans le but d’optimiser les relations entre les usagers et les services publics.
J’espère que nous pourrons poursuivre la discussion – avant que Mme la présidente ne me coupe le sifflet (Sourires) – au Salon des maires, la semaine prochaine, où j’interviendrai sur ce sujet qui, comme vous, me passionne. Et peut-être même nous retrouverons-nous à Dubaï en 2020 pour l’exposition universelle dont les smart cities sont justement un des thèmes !