Monsieur le ministre, vous nous avez déjà donné beaucoup d'informations et apporté des réponses à nombre de questions que nous allions vous poser.
Comme vous, je demande beaucoup de fermeté et de rigueur et surtout de rapidité dans l'exécution. On le sait, les salariés peuvent être confrontés à des cadences de travail élevées, surtout à certains moments de l'année. Pourrait-on définir un cadre afin de limiter voire d'organiser cette cadence de travail, même à des moments clés de l'année ?
Vous venez d'évoquer l'insuffisance de la formation. Aussi, je n'y reviendrai pas.
Il ne suffit pas de chercher du travail ou d'avoir une formation de boucher, ce qui est assez souvent le cas. Encore faut-il sélectionner les candidats – même si j'ai conscience qu'ils ne se bousculent pas au portillon – car ils oeuvreront un jour ou l'autre au poste d'abattage. Quelles dispositions contraignantes comptez-vous prendre pour remédier à ces carences ?
Dans les dispositions prises ou à prendre, traitez-vous de l'abattage rituel ? La France pourrait avoir des exigences en ce qui concerne la compétence des sacrificateurs lors de la mise à mort des animaux. Il faudrait à tout le moins apporter la preuve de sa compétence en la matière.