Monsieur le ministre, je vous remercie pour toutes ces explications. Voilà quelques semaines que nous nous attardons sur le bien-être animal. Bien évidemment, nous avons tous étés émus par ces images insoutenables que je condamne, comme mes collègues. Mais au-delà de l'émotion ressentie, je voudrais également insister sur le bien-être humain. Comme vous l'avez dit, il est nécessaire de fixer des sanctions en cas de dérapage. Peut-on excuser les dérapages que l'on a vus sur les vidéos ? On ignore dans quelles circonstances ils ont eu lieu. Quand on est débordé par un rythme quelquefois insoutenable, ce genre de réaction humaine peut arriver. La formation semble à l'évidence insuffisante, comme le relate l'article paru hier dans le journal Libération – même si ces informations sont à vérifier.
Pour exercer un tel métier, il faut être bien formé. Pensez-vous que l'on pourrait mettre en place un accompagnement psychologique pour ces salariés qui égorgent des animaux pendant plusieurs heures d'affilée ? Une formation plus pointue serait sans doute plus un élément rassurant pour eux, dans la mesure où ils maîtriseraient bien les méthodes d'abattage des animaux.
Sur l'abattage rituel également, j'aimerais connaître votre position.