Monsieur le ministre, l'argent, la rentabilité à court terme participent-ils selon vous à la situation que nous déplorons dans les abattoirs ? Les impératifs de productivité qui seraient imposés aux personnels viendraient-ils à faire oublier la protection animale ? L'inadaptation des matériels, le manque de modernisation ou d'entretien pourraient-ils également être une explication ?
L'abattage sans étourdissement vous paraît-il conciliable avec la non-souffrance animale ? Si l'on veut régler ce problème en interdisant l'abattage sans étourdissement, peut-on trouver une solution conciliable avec les impératifs économiques auxquels est confrontée notre agriculture ? La viande halal est consommée en France, mais elle est également exportée. En d'autres termes, peut-on régler le problème de l'abattage sans étourdissement sans détruire le marché de la viande halal ?
Dernière question, plus anecdotique : vous avez parlé de votre engagement d'augmenter à nouveau les effectifs des services de contrôle vétérinaires en créant soixante postes par an. Je n'ai pas très bien compris s'il s'agissait de la loi de finances initiale pour 2013 ou pour l'année 2014.