Vous évoquez des sujets extrêmement techniques dont j'ai effectivement discuté. Mais il faut pouvoir les concrétiser. Il y a des instances qui décident. Je ne suis pas parvenu à modifier les règles que vous avez évoquées ; en attendant, j'en reste à l'application du décret tel que je vous l'ai indiqué. Effectivement, certaines mosquées avaient une position qui pouvait laisser penser que les choses pouvaient changer. Sur ce sujet, il n'y a pas d'accord qui permet à un ministre de dire que ce sera comme cela et pas autrement.
Pour ce qui est des chiffres, le directeur général de l'alimentation qui est à mes côtés me confirme que ceux que je vous ai donnés sont les vrais… J'ai plutôt tendance à lui faire confiance. Jusqu'à présent il ne m'a jamais donné de mauvais chiffres. On a dit que 100 % des abattages étaient rituels. Tout dépend de la façon dont on raisonne : selon les régions, — l'Île-de-France en particulier –, selon les périodes – avant l'Aïd par exemple. Les chiffres que je vous ai donnés s'entendent pour la France entière et peuvent être considérés comme fiables.