On a beaucoup parlé des animaux de boucherie et peu évoqué la volaille. J'ai l'impression que nous souffrons tous un peu d'anthropomorphisme, autrement dit que plus l'animal est gros plus l'on s'en sent proche, tandis que l'on fait moins attention à une volaille qui est un animal moins touchant. Pourtant, les cadences dans les unités d'abattage sont élevées aussi bien pour les lapins que pour les poulets. Qu'est-ce qui pourrait être amélioré, sachant qu'il s'agit de processus très industrialisés et très concurrentiels où le coût représente, là aussi, une forte pression ? Pensez-vous qu'il faudrait concentrer nos efforts sur ces abattoirs ?