Bien entendu, monsieur le ministre, je connais le droit du travail et le droit de grève dans la fonction publique. Mais la loi, vous le savez, prévoit un service minimum quand cela s'avère nécessaire. Pour des questions de tous ordres, sanitaires philosophiques, émotionnelles puisqu'elles touchent au bien-être des animaux, on pourrait imaginer l'application d'un service minimum. Je pourrai en faire la proposition à notre commission d'enquête. À votre avis est-il possible de l'imaginer dans ce cadre spécifique, sans remettre en question le droit de grève dans la fonction publique ?