Nous sommes interpellés régulièrement dans nos circonscriptions par des associations et des collectifs sur les dangers que représenteraient les émetteurs-récepteurs de téléphonie mobile. L'ANSES s'est déjà exprimée sur le problème des ondes. Néanmoins, selon vous, est-ce encore un sujet à suivre, qu'il s'agisse de rassurer définitivement nos concitoyens ou non ?
Dans le cadre de la loi « santé », la ministre de la santé et les parlementaires se sont beaucoup battus, notamment face au puissant lobby de l'agroalimentaire, pour mettre en place un étiquetage nutritionnel. Il y aura donc un double étiquetage : l'un sera géré par le secteur agroalimentaire lui-même, plus précisément par l'Association nationale des industries alimentaires (ANIA), l'autre par les pouvoirs publics. Je pense que, à un moment donné, tous les acteurs concernés se mettront autour de la table pour s'entendre sur les mêmes « codes ». Quel sera le rôle de l'ANSES dans le suivi de cet étiquetage nutritionnel ?