Ceux qui voudraient nous faire croire, par exemple, qu’il est possible d’arrêter une centrale nucléaire, jouent un jeu étrange : celui de vouloir faire peur aux Français. Ce qui se joue actuellement, monsieur le député, c’est bien une conception de la démocratie et du dialogue social ; c’est le choix de la négociation sociale dans l’entreprise plutôt que celui du blocage ou de la violence dans la rue. Aujourd’hui, je le rappelle, ceux qui bloquent les sites pétroliers ne sont pas concernés par le projet de loi travail. La décentralisation et le dialogue social sont des concepts modernes. La décentralisation est un concept que nos concitoyens apprécient dans les collectivités territoriales. Elle les met aux plus près des décisions. Pourquoi cette décentralisation ne vaudrait-elle pas aussi dans les entreprises en faisant confiance aux acteurs de terrain que sont les entrepreneurs et les salariés ?
Être très clair, c’est dire qu’il n’y aura, mesdames et messieurs les députés, ni retrait du texte ni remise en cause de l’article 2, car il est le coeur de la philosophie du texte.
Le 26/05/2016 à 08:48, laïc a dit :
Là où la philosophie passe, la raison trépasse, je le sais j'ai fait quelques études de philosophie dans ma jeunesse, j'en suis encore à le regretter.
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