Intervention de Philippe Kemel

Séance en hémicycle du 25 mai 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Expérimentation de la garantie jeunes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Kemel :

S’y ajoute la garantie jeunes, décidée par le comité interministériel de lutte contre l’exclusion en 2013, en application des recommandations de l’Union européenne.

Ici, en France, cette garantie jeunes concerne celles et ceux âgés de 18 à 25 ans qui, au sortir de leur formation, n’ont pas de qualification ni métier et sont souvent qualifiés de « décrocheurs ».

L’innovation de ce programme repose sur deux points. Premier point : l’accompagnement individualisé. Le principe du dispositif consiste en un repérage des jeunes les plus motivés et un signalement auprès des missions locales qui organisent des collectifs de formation et d’immersion en entreprise – quatre-vingts jours au minimum sur les douze mois d’accompagnement et de suivi des situations individuelles.

Deuxième point : la garantie, en contrepartie, d’une allocation financière d’un montant minimum de 483 euros : 50 000 jeunes en ont bénéficié depuis 2013 ; 320 missions locales, soit 80 % du réseau national, conduisent cette insertion.

La loi travail prévoit la généralisation à l’ensemble des jeunes dans tout le territoire national. À ce stade, madame la ministre, combien de jeunes ont-ils bénéficié de ce dispositif ? Quel est le nombre d’entrées dans l’emploi de long terme ? Enfin, quels perfectionnements envisagez-vous d’apporter pour que cette généralisation soit encore plus efficace ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion