J'aurais aimé en savoir un peu plus sur trois de nos jeunes intervenants. Je serais intéressé de connaître le métier que Mme Sylla a trouvé. À Mme Vautrin, forte de l'assurance que lui a donnée son expérience, j'ai envie de demander : et maintenant quelles sont les perspectives ? Quant à M. Kayaham, il a conclu en disant, en substance : « Maintenant, on sait quoi faire. » Que s'agit-il de faire ?
Je me tourne maintenant vers les responsables d'organismes. En France, l'importance des stages n'est que mineure ; nous avons tendance à consacrer des moyens considérables à la valorisation des savoirs théoriques et ainsi à considérer les savoirs pratiques avec une certaine condescendance. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les difficultés rencontrées et sur vos réussites ? M. Grignard a lui-même soulevé le problème de la valorisation, qui se pose sans doute avec plus d'acuité en France que dans d'autres pays, notamment l'Allemagne et la Suisse. Comment valoriser l'expérience dans notre pays ?