C'est de fait le ministère de l'intérieur et les services qui en dépendent. Il manque un échelon intermédiaire entre la coordination politique et la coordination opérationnelle. C'est la leçon qu'ont tirée les Britanniques et les Américains en créant un service dédié au pilotage stratégique. Il s'agit de planification. La lutte antiterroriste sera longue et ample, elle doit mobiliser non seulement les services de renseignement mais aussi les services de l'État, les collectivités territoriales, les gestionnaires d'infrastructures…