L'UCLAT et l'EMOPT sont rattachés au ministère de l'intérieur. Le coordonnateur, placé auprès du chef de l'État, a certes permis la création des cellules Hermès et Allat mais il ne conduit pas vraiment un travail d'analyse. Peut-on envisager une véritable coordination et analyse au plus haut niveau, peut-être à l'instar de l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (OCAM) en Belgique, pour ajuster, indépendamment de la situation politique, le niveau d'alerte en matière de terrorisme ? Le plan Vigipirate, par exemple, n'a jamais évolué depuis 1995 car c'est politiquement compliqué.