Je ne pense pas qu'il y ait vraiment de solutions, si ce n'est de recenser les études de genre menées dans les différentes disciplines. Elles ne sont jamais mises en avant et pour celles et ceux qui se consacrent à ce type de recherches, il est très difficile de se faire une place dans les universités.
Les nouveaux programmes scolaires ont fait l'impasse sur l'égalité femmes-hommes. Malgré notre mobilisation, nous n'avons pas réussi à obtenir de changements dans leur rédaction. Il y a eu des retards volontairement organisés. Alors que nous demandions une audition depuis six mois, le Conseil supérieur des programmes nous a entendues au mois de juillet, beaucoup trop tard pour que nos préconisations soient intégrées puisque tout devait être prêt en octobre. L'association Mnemosyne a étudié les nouveaux programmes d'histoire et il semblerait que les femmes soient encore moins présentes que dans les précédents programmes. Nous sommes très en colère.