Pour cela, il faut des réponses adéquates.
La loi sur la parité n’est pas une loi destinée spécifiquement aux femmes ; c’est une loi qui dit que pour qu’il y ait pleine démocratie, il faut apporter un correctif et faire en sorte qu’il y ait autant de femmes que d’hommes dans les lieux de pouvoir. On assure le droit des femmes à la démocratie : il s’agit non pas d’accorder un droit spécifique, mais de faire en sorte que les hommes et les femmes aient les mêmes droits. De même, il faut que les femmes étrangères aient les mêmes droits que les hommes étrangers. Tel est l’objet de cette proposition de loi.
Quant au danger d’un appel d’air, d’une fraude généralisée… Vous savez, il suffit d’être en contact avec ces hommes et ces femmes ! Le retour chez eux, par exemple, est quasi impossible, car la famille portera probablement un jugement sur ce mariage qui n’a pas pu aller jusqu’au bout. Qu’ils appellent à venir les rejoindre ? Non : ils sont au contraire dans une position de repli. Je pense donc que l’on ne craint rien ; et quant à moi, je préfère sauver quelques dizaines de femmes des coups de leur conjoint, quand bien même il y aurait deux ou trois cas de fraude. Je prends ce risque, car c’est celui de l’humanité.