Non, Jean-Jacques, cette proposition de loi ne restera pas dans les tiroirs. Elle s’inscrira dans la mémoire de chacun. Le travail qui s’effectue au ministère de la défense, notamment au sein du service historique, le prouve tous les jours à des dizaines de milliers de visiteurs des lieux de mémoire. Les commémorations qui se dérouleront prochainement en présence du Président de la République le montreront une fois de plus.
Reste que la commission a rendu un avis favorable à l’amendement de suppression de M. Nauche.
Le 06/06/2016 à 12:28, Maquet a dit :
J'ai étudié un à un les dossiers des fusillés qu'il est de bon ton de qualifier "pour l'exemple".
Je vous assure que de véritables "crapules" ont été passées par les armes.
La justice militaire et la hiérarchie ont été bien souvent bonnes et patientes envers des personnages plusieurs fois condamnés pour crime et maintenus dans leur régiment afin de se réhabiliter.
Il faut avant tout faire justice à tous les combattants de notre armée qui ont eu peur, très peur, mais qui se sont maintenus dans la voie du devoir par crainte des châtiments encourus en cas de défaillance mais aussi par amour de la patrie.
Que serait aujourd’hui la France si tous ses soldats avaient déserté le front ? Ses plus riches territoires seraient actuellement en territoire allemand ou en Belgique, état vassal de l'Allemagne.
Au nom de la JUSTICE, je vous prie, Madame le député, abandonnez l'idée d'une réhabilitation collective.
Au cas par cas mais pas de mesure collective !
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