Si nous voulons un espace de confort et de liberté de circulation à l'intérieur de l'Union européenne, il faut tenir les frontières extérieures. Or, nous ne les tenons ni physiquement, parce qu'il n'y a pas de Frontex en réalité, ni en identifiant sérieusement les gens et en croisant les fichiers. Il ne faut donc pas s'étonner que l'Europe soit une véritable passoire et qu'il y ait un problème très grave de terrorisme aujourd'hui. On est très loin d'avoir un FBI européen et on ne sait pas partager l'information. Nous sommes dans un espace de libre circulation des terroristes et des migrants, et non dans un système sérieux de contrôle. Si des mesures ne sont pas prises rapidement, je suis très pessimiste pour l'avenir de Schengen.
Suivant l'avis du rapporteur, la commission adopte le projet de loi (n° 3575) sans modification.