Il s'agit d'éviter un risque. Aujourd'hui, les banques françaises détiennent un portefeuille important de créances privées qu'elles apportent en garantie, dans le cadre d'opérations de refinancement, à la Banque de France, qui se refinance elle-même auprès de la Banque centrale européenne (BCE). Le risque de compensation pourrait altérer les garanties des refinancements de la Banque de France auprès de la BCE, car elle détient beaucoup de créances privées. Cela pourrait conduire les banques françaises à privilégier, notamment, les créances publiques, et donc compromettre leur capacité à soutenir l'économie.