Intervention de Thierry Gregory

Réunion du 19 mai 2016 à 11h30
Commission d'enquête sur les conditions d'abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français

Thierry Gregory, directeur des affaires scientifiques et techniques de la Fédération française des industriels charcutiers, traiteurs, transformateurs de viandes, FICT :

Il y a trente ou quarante ans, les transformateurs avaient coutume d'abattre eux-mêmes, ce qui les obligeait à transformer l'intégralité de la carcasse, c'est-à-dire à fabriquer une kyrielle de produits. Par la suite, les entreprises ont eu tendance à se spécialiser : or si vous ne fabriquez que du jambon, lorsque vous abattez un cochon, il vous faut vendre le reste… Elles ont donc peu à peu abandonné l'abattage pour se concentrer sur la transformation. Aujourd'hui, certains groupes du secteur coopératif, quelques PME et des filiales de distributeur, intègrent dans leur giron des ateliers de découpe et de transformation, afin de produire à la fois de la viande et des produits transformés. On ne peut pas dire que ce soient des charcutiers qui ont créé un outil d'abattage : il s'agit plutôt d'ensembles industriels qui ont, au sein de leurs abattoirs, intégré des ateliers de découpe de différentes espèces et qui commercialisent ce qu'ils ne transforment pas.

Votre deuxième question ne relève pas de mon domaine de compétence. Je pense que la FICT a quitté l'interprofession en raison de divergences politiques sur les modes de production et la qualité des produits.

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