Nous le pouvons pour la grande majorité d'entre eux, par un travail de fourmi, grâce à des recoupements, à la collaboration entre les services de renseignement, à la coopération avec certaines personnalités religieuses et avec des milices en Libye, et à la collecte d'informations auprès des familles des jeunes partis en Syrie. Nous savons que, malheureusement, le piège se referme sur eux : à peine arrivés là-bas, beaucoup veulent rentrer, mais ils en sont empêchés et, bien souvent, ils sont exécutés. Il leur est impossible de revenir, sauf si une mission terroriste leur est confiée. Nous avons beaucoup d'informations sur l'identité de ces djihadistes et leur nombre approximatif, qu'ils soient en Syrie, en Irak ou en Libye.