Vous avez évoqué une amélioration du système GRAVES. À qui allez-vous confier la réalisation de GRAVES II ? L'Office national d'études et de recherches aérospatiales (ONERA), qui avait conçu GRAVES, est-il sur les rangs pour travailler à la réalisation de son successeur ? Par ailleurs, allez-vous opter pour une rupture technologique, ou pour une simple amélioration de cet outil-clé pour notre indépendance en matière de surveillance spatiale ?
Pouvez-vous me préciser si GRAVES traite uniquement les orbites basses, ou s'il va jusqu'au géostationnaire ? Pour ce qui est de GRAVES II, sera-t-il opérationnel jusqu'à 36 000 kilomètres d'altitude ?
Votre objectif est-il que GRAVES II soit livré à la fin de la prochaine LPM ? Quel est son coût estimé ?
Vous n'avez pas du tout évoqué la capacité en termes de télécommunications pour accueillir les trois ou quatre systèmes de drones qui devraient normalement être pilotés de Cognac. Cela nécessite-t-il une capacité largement supplémentaire, et allez-vous faire appel à une capacité civile ? Je ne vous cache pas mon inquiétude à l'idée que ces drones puissent être pilotés en utilisant des canaux civils.
Vous n'avez pas non plus évoqué la problématique des lanceurs. Ariane 6 est-elle l'un des vecteurs que vous allez privilégier, ou envisagez-vous de recourir à d'autres lanceurs dans les années à venir ?