Il faut saluer le travail important de la Cour des comptes et de vos équipes. C'est un éclairage essentiel que vous nous apportez aujourd'hui. J'estime que nous devons prendre l'habitude de nous appuyer davantage sur vos travaux et sur vos commentaires.
S'agissant de la loi de programmation, l'effort structurel aura été moins fort que prévu, comme vous l'avez souligné. Cela a des conséquences sur le déficit structurel. Nous devons attirer l'attention du Gouvernement sur ce point. Outre la dégradation du solde, un déséquilibre s'opère.
S'agissant de la loi d'exécution, vous avez noté un faible mieux du déficit, une fois retraités la contribution au MES et les programmes d'investissements d'avenir. Mais ce mieux n'est que de 300 millions d'euros. Avec la baisse de la charge de la dette, l'on aurait pu imaginer un meilleur résultat. Vous avez dit que la maîtrise des dépenses reste partielle et fragile. En fait, l'on a mis à contribution les collectivités, les opérateurs de l'État et l'Union européenne : sur le périmètre de l'État, les efforts ne sont ni suffisants ni prégnants.