Je ferai trois remarques avant de poser quatre questions.
J'observe d'abord que cinq réserves substantielles subsistent, malgré la progression observée. Ensuite, la différence entre l'actif et le passif de l'État m'inquiète, car 1 115 milliards d'euros représentent un montant considérable. Enfin, j'observe que, pour la première fois depuis 2002, l'État recommence de créer des emplois.
Qu'en serait-il si le prix du pétrole n'était pas si faible, de même que l'inflation, et les taux d'intérêt très favorables ? S'agissant de la gestion de la dette, les primes à l'émission encaissées par l'État ne reviennent-elles pas à reporter le coût de la dette sur les années ultérieures ? Puisque vous avez dit que le rendement du contrôle fiscal s'est accru, pourriez-vous nous fournir des chiffres et tracer des prévisions ? Alors que l'État paraît faire des efforts, en va-t-il toujours de même de ses opérateurs ? Comme rapporteurs spéciaux de la commission des finances, nous essayons de les mettre eux aussi sur le chemin de l'effort collectif.