Depuis 2012, la baisse des dépenses se poursuit régulièrement. Pourtant, vous estimez qu'elle n'est pas suffisante. Pourriez-vous alors nous citer des niches d'économies potentielles ? Vous avez du moins rappelé à juste titre qu'il revient aux élus de fixer le cap politique, et que nous sommes en l'occurrence partisans du maintien d'un système social à la française. D'autres orateurs l'ont dit, nous sommes tous dans le même bateau et il importe de ne pas le faire trop tanguer.
La présidente a mis en cause la baisse des transferts aux collectivités locales, mais je vois mal comment nous pouvons alors faire des économies supplémentaires en ce domaine si nous allons déjà trop loin.
L'exercice 2015 prouve que cette manière de faire des économies est entièrement compatible avec une gestion publique de qualité. La dépense de l'État a été réduite de 1,4 milliard d'euros, tandis que la dette de l'État envers la sécurité sociale était apurée sans report de charge supplémentaire et que la progression des dépenses d'assurance maladie était inférieure à 2 %, rythme de progression historiquement bas. Même si le rapport que nous examinons aujourd'hui porte sur le budget de l'État, ces éléments méritent d'être mentionnés.