À cet égard, je voudrais répondre en quelques mots à ce qui a été dit tout à l'heure, qui ne me paraît pas correspondre à la réalité de ce que nous avons vécu.
D'un côté, il y aurait le grand saut fédéral, proposé par l'Allemagne, auquel nous aurions renoncé en ne saisissant pas la main que nous tendait Mme Merkel. De l'autre côté – et la meilleure preuve en serait que les deux ministres présents ici aujourd'hui, chargés des affaires étrangères et des affaires européennes, ont voté non à la Constitution européenne –, il y aurait une France souverainiste. Mais on ne peut regarder la réalité de l'Europe d'aujourd'hui dans un rétroviseur.