L'opération navale italienne Mare Nostrum coûtait 10 millions d'euros à l'Italie ; l'Union européenne, qui a pris le relais, n'investit que trois millions d'euros par an dans l'opération Sophia. Ce maigre investissement n'est-il pas une façon d'évacuer le problème ? Par ailleurs, j'exerce des responsabilités au sein de l'OSCE, et les autorités grecques refusent que je me déplace sur le terrain pour y étudier les migrations est-ouest ; n'est-ce pas pourtant un sujet d'étude important ? Je suis allé à Malte : les réfugiés y arrivent et y sont réorientés vers Lampedusa, d'où ils remontent la péninsule italienne et arrivent chez nous sans aucun problème.