C'est exact. Mais à partir du moment où un navire mieux placé que nous est capable d'intervenir, c'est lui qui porte assistance. Si les navires de l'opération Sophia avaient été seuls sur zone, le dilemme aurait été encore plus cornélien. En l'occurrence, un navire civil, non soumis aux mêmes contraintes que nous, était à proximité. Le MRCC a choisi de l'envoyer à notre place. Ces situations sont toujours extrêmement difficiles à apprécier. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il s'agit d'opérations complexes. La conjonction des contraintes diplomatiques qui pèsent naturellement sur les bateaux militaires et de la situation opérationnelle à un moment donné, doit être gérée, sur place et à chaud, par le chef qui a le devoir de commander et de décider.