Monsieur le ministre, j'admire vraiment votre talent oratoire. Vous avez tenu quasiment les mêmes propos – nous pouvons le vérifier dans les comptes rendus des séances – lorsque nous intervenions tous les deux, il y a un peu plus d'un an, sur la loi Warsmann relative à la simplification du droit.
Vous aviez en effet présenté quasiment la même argumentation, mais avec une conclusion contraire puisque vous affirmiez que cela ne pouvait pas attendre et qu'il était nécessaire de prendre immédiatement des décisions. C'est un peu « vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà » ! Mais cela n'est pas très grave.
Je vous soupçonne tout de même – très amicalement, monsieur le ministre, car je connais votre dextérité verbale – de garder ce petit acquis social pour accompagner la loi dont nous aurons à discuter à la suite de l'accord qui a été signé par trois organisations syndicales minoritaires et le Medef.