Au sujet de la présidence de l'Eurogroupe, le Luxembourgeois M. Meersch venant d'être nommé au directoire de la BCE, il est possible que M. Juncker n'achève pas son mandat. Nous orientons-nous vers une présidence alternative franco-allemande ? Quel est le calendrier envisagé à ce sujet ?
Concernant la recapitalisation directe des banques par le MES, quel est là aussi le calendrier ? M. Schäuble et M. Draghi ont insisté, avec une certaine fermeté, sur le fait que la mise en place d'une supervision bancaire – qui n'existe pas à ce stade – constituait un préalable.
L'Espagne a obtenu une flexibilité accrue dans le cadre de ses efforts pour ramener son déficit budgétaire à 3 % du PIB. La Grèce demande une renégociation. Quelle est notre position sur cette demande ?
Je note enfin qu'un glissement sémantique – bienvenu – s'est opéré des eurobonds aux project bonds. La France n'a pas réussi à convaincre ses partenaires de l'opportunité de créer les eurobonds ; notre groupe politique avait donc raison à ce sujet. De même, il serait juste que l'histoire reconnaisse que la taxe sur les transactions financières a été introduite par le Président de la République et le gouvernement précédents. Quoi qu'il en soit, quel calendrier envisagez-vous pour la mise en place de cette taxe, sachant qu'il faut neuf États membres pour lancer une coopération renforcée. Combien de pays y seraient actuellement prêts ?