Intervention de Jean-Yves Garnier

Réunion du 17 mai 2016 à 18h15
Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

Jean-Yves Garnier, infirmier libéral, trésorier du Conseil national de l'Ordre des infirmiers :

Lorsque l'on est en HAD, il s'agit d'une prise en charge assez lourde, par exemple une fin de vie à domicile. Il y a dans ces cas, en plus des besoins infirmiers, une nécessaire surveillance médicale. Dans l'hospitalisation à domicile, il y a une certaine coordination des soins. Ce n'est pas développé partout, mais il existe également des unités mobiles de soins palliatifs. Dans ce cas-là, médecins et infirmiers se déplacent pour évaluer la douleur lorsque les patients sont équipés de pompes à morphine par exemple. Le patient n'est pas nécessairement pris en charge par l'hospitalisation à domicile.

Nous ne tirons pas toujours à boulets rouges sur l'hospitalisation à domicile. Ce que nous voulons faire remarquer, c'est que certaines prises en charge ne sont peut-être pas toujours justifiées, notamment au niveau des plaies. Les infirmiers aiment bien faire des pansements, et font beaucoup de formation sur les plaies et cicatrisations. Certains, même, ont des diplômes universitaires. Il y a une frustration, puisque ces formations qu'ils ont pu acquérir avec le temps sont contrebalancées par une prise en charge par l'hospitalisation à domicile.

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