Intervention de Joëlle Huillier

Réunion du 17 mai 2016 à 18h15
Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoëlle Huillier, rapporteure :

Il me semble qu'il y a un écueil au sujet des SSIAD dont vous parliez tout à l'heure. Ces organismes sont autorisés pour une certaine capacité. Donc même lorsqu'il y a des personnes qui relèveraient d'une prise en charge SSIAD, celui-ci ne peut pas lui dire s'il a atteint sa capacité. Il y a peut-être des modulations à trouver, de façon à ce que les SSIAD, avec les infirmiers libéraux, puissent prendre en charge plus de personnes en sortie d'hospitalisation.

Sur l'hospitalisation à domicile, il me semble que celle-ci devrait être réservée à des cas complexes. Des cas complexes, non seulement en matière de prise en charge des soins, mais aussi en matière de prise en charge de l'environnement. Je pense notamment à l'environnement familial. L'HAD a là un rôle à jouer, car on ne remet pas quelqu'un à son domicile sans avoir vérifié qu'il est possible avec son entourage familial, et son logement tel qu'il est fait. Il me semble que l'on devrait avoir dans tous les services d'HAD au moins des temps partiels d'ergothérapeutes, de manière à voir si la personne est capable d'aller prendre son bain par exemple. Voir également si l'aidant familial a la capacité de supporter une permanence de vie à côté du malade. Cela devrait être du rôle de l'HAD. C'est dans des conditions comme cela que vous ne pourriez pas non plus être en concurrence avec les HAD, mais bien être en complémentarité avec une forme de prise en charge un peu plus allégée.

Je pense dès lors qu'il faut que l'on trouve de la souplesse à ce niveau-là, tout comme les indicateurs. Il faudrait avoir des référentiels, ce qui existe déjà pour un certain nombre de maladies.

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