Nous n'avons pas d'ordre d'idée. Sur cet exemple des pansements complexes, en Languedoc-Roussillon, il y a 31 % de leurs activités d'HAD qui y sont consacrées alors même que c'est la région où il y a le plus d'infirmiers libéraux, et où il y a le plus d'offre de ville dans ce domaine.
Lorsque l'on regarde le graphique produit par la Cour des comptes, on se rend compte qu'il y a 50 % de l'activité qui pourrait relever des infirmiers libéraux avec l'appui d'un SSIAD. Cela ne veut pas dire qu'il faudrait redonner ces 50 % aux libéraux. Il peut y avoir des plus-values de l'HAD, et ce que vous évoquez à l'égard du soutien aux aidants familiaux est absolument fondamental. C'est vrai que l'infirmier libéral sera au domicile, c'est d'ailleurs l'un des derniers professionnels de santé à se rendre au domicile des patients. Il faut donc absolument que l'HAD puisse valoriser, et garantir qu'elle apporte ces services-là de manière à ce qu'elle prouve aux acteurs ce qu'elle apporte de plus dans une prise en charge qui peut aller vers des cas de plus en plus lourds, et de plus en plus complexes, des sorties d'hôpital de plus en plus précoces.