La question de la pratique avancée a fait un bond en avant grâce à la loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé. Il faudra des textes d'application, mais cela permettra d'encadrer juridiquement le rôle d'infirmier expert, chargé de la coordination, de l'adaptation des prescriptions et des traitements qui constituent ce que la loi appelle « pratique avancée ». Il y a des susceptibilités mais le sujet de la pratique avancée n'est pas un sujet de blocage des médecins, notamment des praticiens hospitaliers et des médecins spécialistes. Lors d'un colloque a été cité le cas d'infirmiers experts en urologie, qui sont montés en responsabilité pour effectuer des actes mais également assurer du temps de coordination, de dépistage des risques sociaux auprès des patients. C'est un élément clé pour l'avenir.