Monsieur le Président, messieurs les rapporteurs, chers collègues, je vous remercie pour ce rapport très fourni qui pointe les atouts et les faiblesses de notre politique en matière de pollution de l'air. Il illustre l'utilité du comité d'évaluation et de contrôle de l'Assemblée nationale.
Comme vous, je regrette que nous ne soyons pas allés jusqu'au bout de l'écotaxe. Lorsque j'entends qu'il faut réunir autour de la table ceux qui s'y sont opposés, je me dis que le débat sera relancé dans quelques mois ou dans quelques trimestres. Ceux-ci seront certainement prêts à accéder à des requêtes qu'il avait refusées jusqu'alors.
Sur votre rapport, je vous interrogerai sur deux points. Après avoir évoqué le traitement des pics de pollution, vous préconisez une plus forte décentralisation en matière de lutte contre la pollution de l'air par une cogestion entre les régions et les EPCI. Comment envisagez-vous la mise en oeuvre d'une telle réforme, dans le sens de la décentralisation que vous voulez ?
Le deuxième point sur lequel je souhaite vous questionner est celui de la qualité de l'air intérieur. Vous nous dites qu'il est plus souvent pollué que l'air extérieur. À la page 13 du document distribué, vous notez qu'il demeure des zones d'ombre dans le monde du travail, mais aussi dans le cas du radon. Dans la circonscription dont je suis l'élue, des kits de mesure du radon sont mis à disposition des particuliers dans les mairies, et cela est essentiel pour le suivi de la pollution de l'air intérieur. Des travaux de dépollution doivent parfois être envisagés.
Quels sont les outils pédagogiques à développer pour que les particuliers soient mieux informés de la pollution de l'air intérieur ? Je crois qu'il y a des zones d'ombre dans ce domaine-là, car beaucoup ne savent pas.