Tout d'abord je me joins aux félicitations et aux remerciements déjà exprimés pour le travail que vous avez effectué avec ce rapport, qui n'esquive ni les sujets difficiles, ni vos différences d'approche, ce qui en fait un document de grande qualité.
Je souhaiterais revenir sur la difficulté que pointe la Cour des Comptes, et que vous avez soulignée, de « parler simplement de la qualité de l'air ».
Vous expliquez notamment que les indices synthétiques de qualité de l'air, conçus pour les agglomérations, sont difficilement utilisables en milieu rural et dans les petites villes, et c'est pourquoi vous plaidez pour la création d'un indice à la fois commun à toutes les associations agréées et surtout utilisables et compréhensibles par chacun.
J'aimerais tout d'abord bien comprendre la difficulté qu'il y a à utiliser les indices traditionnels en zone rurale. Vous évoquez une question d'échelle des mesures. N'y a-t-il pas aussi un enjeu autour de ce qui est mesuré, puisqu'à l'évidence l'on n'est pas exposé aux mêmes sources de pollution atmosphérique à Paris ou en plein coeur du Pays de Bray ?
Au passage, comment expliquer que jusqu'ici aucun indice spécifique n'ait été construit pour surveiller spécifiquement les régions rurales ?
En tout état de cause on ne peut que souscrire à votre préconisation n° 7 d'un indice synthétique commun et lisible. À ce stade, à quoi pourrait ressembler, selon vous, cet indice et surtout comment serait-il capable de surmonter les difficultés que votre rapport liste : multiplicité des polluants, « effet cocktail », clarté pour chacun ?