Même si le projet du Grand Paris Express va permettre de réduire considérablement la pollution de l'air par une diminution très sensible du trafic de véhicules, à hauteur de 150 000 unités de moins en petite couronne, le chantier en lui-même, qui s'étalera sur dix ans, risque malheureusement de générer une aggravation très importante de la pollution atmosphérique, à cause des milliers de camions qui font véhiculer des centaines de milliers de tonnes de déblais dans des zones très peuplées et déjà touchées par la pollution de l'air.
Il a été suggéré d'utiliser les voies ferrées existantes, exploitées aujourd'hui à seulement 15 %. Mais la SNCF peine à répondre à cette exigence, en ne proposant que 20 % d'évacuation des terres par voie ferroviaire. Vous êtes-vous penchés sur ce sujet ? Espérons que votre rapport aura autant de suites que le rapport sur les nuisances aéroportuaires.