Je souhaiterais revenir sur le droit à l'oubli. Je sais le rôle important qu'a joué l'INCa sur ce sujet, mais des progrès doivent encore être faits, notamment auprès des assureurs et des banques. Il s'agit de la question essentielle de l'accompagnement après la maladie. De nombreuses femmes par exemple rencontrent des difficultés face au coût financier de la reconstruction ou des prothèses. Or, ces obstacles financiers rendent la reconstruction très difficile. Alors que 5 % des femmes déclaraient ne pas pouvoir avoir accès à la reconstruction en raison de son coût en 2008, elles sont 15 % à le déclarer aujourd'hui. Dans le cadre du PLFSS, j'ai demandé la remise d'un rapport au cours de l'année 2016 sur ce sujet, qui est évidemment essentiel pour favoriser la reprise d'une activité professionnelle, et plus généralement le retour à une vie normale.