Le recours aux données génétiques et moléculaires est de plus en plus important pour l'établissement de diagnostics de cancers liés à des mutations génétiques. La recherche est-elle suffisamment avancée en France en matière de séquençage du génome et les moyens sont-ils répartis de manière suffisamment équitable sur le territoire ? La France est-elle suffisamment armée en matière de stockage des données, d'exploitation ou de partage de ces données, mais aussi pour assurer leur protection et éviter aux patients des utilisations malsaines ? En matière de formation des professionnels, notre pays forme-t-il suffisamment de bio-informaticiens ou de bio-statisticiens ? Et au regard du caractère de plus en plus technique des évolutions de la recherche, ne faudrait-il pas revisiter les études de médecine pour mieux former les médecins et leur permettre d'accéder à ces connaissances de même qu'aux sciences sociales, pour développer l'approche humaine du métier de médecin ?
Enfin, le 25 mars dernier, un décret est paru qui supprime de la liste en sus des molécules anticancéreuses : quel est votre sentiment sur ce point ?