C'est d'ailleurs ce qu'a confirmé à plusieurs reprises – et tout récemment encore, le 30 janvier 2012 –, le Conseil d'État, dans ses décisions rendues sur la question de l'utilisation du principe de précaution pour interdire l'installation d'antennes-relais.
Nous devons aussi éviter à tout prix que la vivacité du débat sur les antennes-relais et le wifi ne confère – dans l'opinion publique – un statut scientifique aux mésinterprétations. Une telle dérive serait réellement de nature à compliquer la prise de décision par les pouvoirs publics et par les politiques. Lorsque la population est convaincue de quelque chose, qu'elle en a peur, même sans preuves, il est très difficile de la convaincre de l'inverse.