Je vais vous le dire. En plus de la taxe sur les transactions financières, sur laquelle je ne reviens pas, nous avons d'abord négocié un certain nombre de mesures, dont il est faux de dire qu'elles existaient déjà.
La recapitalisation de la Banque européenne d'investissement permettra de débloquer 60 milliards d'euros de prêts, et de susciter 120 milliards d'investissements privés supplémentaires. Au total, le pacte de croissance porte donc au moins sur 240 milliards. Contrairement à ce que vous affirmez, cette recapitalisation était loin d'être acquise, comme l'atteste le compte rendu du dernier Conseil « Affaires générales ». Il a fallu toute l'implication personnelle du Président de la République et de certains de ses partenaires pour obtenir ces avancées.
Quant aux fonds structurels non utilisés, le président Barroso avait indiqué, en janvier 2012, qu'ils se montaient à 82 milliards d'euros. En juin, lors du Conseil « Affaires générales », la Commission a indiqué qu'une partie de ces fonds avait été consommée, et que l'évaluation de M. Barroso était donc erronée.