Le fait que ces personnes ne votent pas n'incite pas les acteurs locaux à les prendre en charge, d'où le désert associatif et l'absence d'aide sociale à cet échelon.
Les couples immigrés sont parfois moins isolés que les couples français car ils ont souvent eu plus d'enfants. N'oublions pas que la transition démographique est toute récente. En revanche, les femmes répudiées connaissent des situations de détresse car elles dépendaient du salaire de leur mari et ne peuvent pas toujours compter sur leurs enfants, surtout lorsque, tombés dans la délinquance ou dans la violence, ils ne fréquentent plus leur famille. Elles vivent de la charité familiale et, souvent, dans une très grande indigence.
Dans l'espace urbain, peu de structures permettent d'accueillir ces personnes, dont le faible niveau ou l'absence de scolarisation compliquent considérablement la vie quotidienne, sociale et culturelle.