Jacques Chirac a eu raison de créer les pôles de compétitivité car ils ont permis de mettre en relations des secteurs qui jusqu'alors s'ignoraient. Il est vrai que les pôles de compétitivité – il en existe soixante et onze – sont loin d'être tous aussi efficaces à passer de la phase de la recherche à celle de l'innovation, puis à celle du développement économique et commercial. Ils permettent toutefois de fédérer des entreprises et des centres de toutes tailles en vue de conforter leur capacité de projection sur le territoire et à l'étranger. Je m'appuie sur l'existant pour promouvoir le commerce international.
S'agissant des normes, il est vrai que notre capacité d'influence est trop faible en Europe comme au plan mondial. C'est pourquoi j'ai confié une mission sur le développement de l'influence française en matière de normes à Mme Claude Revel. Nous n'occupons pas une place suffisante dans l'élaboration de celles-ci. Mme Revel me rendra son rapport demain. Il sera publié sur le site du ministère du commerce extérieur et je ferai une conférence de presse pour en rendre publique la synthèse que je vous adresserai.