Mes questions concernent la filière volaille. La Commission européenne a décidé de diminuer de 50 % le montant des restitutions sur les exploitations de volailles, dont vous connaissez la situation. Je pense notamment à Doux, qui risque d'être fragilisé davantage par cette décision, dont on mesure sans doute insuffisamment les conséquences en termes d'emplois. Une importante réflexion est actuellement conduite par le Gouvernement et la région Bretagne pour restructurer la filière bretonne, dont la partie « grand export ». Qu'en pensez-vous ?
À l'occasion d'une réunion sur la Conférence régionale sur l'avenir de la filière, j'ai découvert que les conditions de mise sur le marché étaient très défavorables aux produits français. Le code des bons usages imposé à nos produits, mais non aux produits importés, exige par exemple que l'approvisionnement des linéaires se fasse verticalement pour les produits français, alors qu'il se fait horizontalement pour les produits étrangers. Ce n'est pas anodin, car le marché français dépend à 44 % des importations. Comment accepter ces disparités et l'absence d'harmonisation à l'échelle européenne ?