Intervention de Gérard Leclercq

Réunion du 30 janvier 2013 à 16h15
Commission des affaires économiques

Gérard Leclercq, directeur des opérations France de Renault :

Non. L'accord national interprofessionnel traite de mobilité définitive, alors que nous discutons de détachements temporaires, sans changement de lieu de résidence. Nous organiserons le transport jusqu'au lieu de travail. Ce temps de transport supplémentaire représente, bien sûr, une charge. Nous avons prévu d'accorder, en compensation, des jours de congé supplémentaires.

L'accord que nous négocions est distinct de l'accord national interprofessionnel et ne l'anticipe pas. Le cadre de l'accord national interprofessionnel – y compris l'objectif de maintien dans l'emploi – est différent. C'est d'ailleurs pour cette raison que les représentants du personnel ont accepté de négocier. La question des détachements temporaires a déjà fait l'objet d'un long débat, notamment sur les contraintes particulières des salariés – charge de famille importante, handicap qui ne permettrait pas de supporter des trajets supplémentaires – que nous devons prendre en compte.

S'agissant de la rémunération du capital, nous n'avons, depuis de nombreuses années, distribué aucun dividende provenant du capital de Renault. Il convient de le souligner. Les seuls dividendes distribués correspondent à des sommes versées par Nissan à Renault et redistribuées aux actionnaires. En 2009, au plus fort de la crise, aucun dividende n'a été distribué.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion