Madame, on pourrait dire que j’ai décrit la balkanisation des OP, leur faiblesse, leur intégration verticale dans de grands groupes où les rapports sont encore plus léonins qu’ailleurs, leur dispersion, alors que nous aurons à terme de cinq à dix grands bassins laitiers – je reste flou car l’organisation est libre.
Nous avons reçu l’ensemble des fédérations de producteurs dans toute leur diversité. Tout le monde était présent aux réunions sur le foncier ou le secteur du lait : Coordination rurale, Confédération paysanne, FNSEA, FNJA… Ils défendent unanimement, à peu près, l’organisation que nous envisageons. Ils attendaient que la fonction soit créée pour que l’organe puisse se développer sur les territoires et c’est ce que nous allons faire.
Comment rendre les OP attractives si elles n’ont pas de pouvoir ? Nous leur donnons du pouvoir, nous les invitons à s’organiser. Il faut aussi compter – cela est cher au groupe auquel vous appartenez – avec la part de la liberté d’entreprise.
L’UDI prend toute sa part dans la défense de ces valeurs. Je le dis une fois pour toutes : le rapport Le Loch-Benoit, qui a été voté à l’unanimité, a largement inspiré nos travaux et c’est donc en choeur que nous soutiendrons ces propositions.