Nous travaillons ensemble sur ces questions, monsieur Benoit, et nous menons le même combat. Mais votre proposition est trop radicale, puisqu’elle prive l’individu de la capacité à négocier lui-même. Le contrat-cadre est plus souple : il est un compromis social-démocrate équilibré, qui respecte à la fois l’esprit d’entreprise, la responsabilité individuelle et le cadre collectif. Vous allez un petit peu trop loin et, pour reprendre les mots de Mme Catherine Vautrin, vous êtes un peu kolkhozien.