Nous partageons le même combat, mais il faut être bien conscient que cette disposition fait doublon avec l’abus de position dominante et le contrôle de l’Autorité de la concurrence, qui doit continuer à faire son oeuvre. En outre, ces amendements s’appliqueraient non seulement aux biens alimentaires qui nous préoccupent aujourd’hui, mais à tous les biens : ce serait donc une révolution par rapport à la loi de modernisation de l’économie, corrigée par les dispositifs que j’ai indiqués. Si cette proposition fixe un cap, elle n’emprunte pas la bonne voie pour y parvenir. Avis défavorable.